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Images du court-métrage « Un pour Deux » (2013):
« Un pour deux », est un court-métrage de quatre minutes. En raison d'un temps très limité pour sa fabrication, celui-ci n'a pu être réalisé en stop motion. Les éléments du film ont été pris en photo séparément et l'animation a été réalisée sous After Effects.
Synopsis : Le conte narre l'histoire de deux frères qui pour survivre doivent aller à la pêche pour se nourrir. L’aîné des deux frères, Gyurmey, lorsqu'il parvient à pêcher un beau poisson, se garde toujours la tête et donne le corps à son petit frère, Yugyal. Celui-ci, ne comprenant pas cette répartition des faits, se persuade que si son frère se garde la tête du poisson c'est juste parce que c'en est la meilleure partie. Il va alors laisser naître en lui un sentiment de jalousie profonde. Lors d'une pêche avec son aîné, au moment où celui-ci remonte fièrement un gros poisson dans sa direction, Yugyal, éprit d'une telle haine, va pousser son frère à l'eau et s'enfuir avec la prise, laissant les vagues emporter son aîné. De retour à la maison, Yugyal, va pouvoir à son tour déguster cette tête qu'il considère comme un mets savoureux. Il se rend compte alors de sa grossière erreur. Son frère aîné, l'aimait tellement qu'il se sacrifiait lors de chaque repas en se gardant la tête. Cette petite tête si dure et sur laquelle il n'y avait que du cartilage à manger. Yugyal, ému par cette découverte, va se précipiter vers la mer par retrouver son frère perdu. Mais en vain car celui-ci a été emporté par la mer. Ne se pardonnant pas son geste, Yugyal va errer au-dessus des eaux...des jours, des nuits, des mois, des années...La légende est telle qu'il paraîtrait qu'à force d'appeler son frère et de l'attendre son retour, son âme se serait changée en un magnifique oiseau pleureur qui volerait au-dessus de la mer en appelant inlassablement son frère perdu à jamais.










Maquettes du court-métrage « Un pour Deux » (2013):
« Un pour deux », est le court-métrage que j'ai réalisé lors de ma dernière année à l'école Émile Cohl. Nous devions choisir un texte de notre choix. J'ai opté pour un conte tibétain, « L'Oiseau pleureur », que je trouvais à la fois très touchant et très triste. J'ai fait ce film en papier découpé et en pastel car c'est une technique qui se prête bien aux variantes de tissus et aux différentes gammes colorées du Tibet. J'ai essayé de m'approcher au maximum de la réalité en utilisant des matériaux tels que le papier teinté, le bois...le tout, recouvert de pastel dans le but d'obtenir un résultat des plus réalistes. Je me suis appuyée également sur une documentation très solide afin de m'imprégner le plus possible de ce magnifique pays.














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